La souris la plus classique (et la plus simple) est la souris mécanique, où à boule.

La souris contient une boule en contact avec le support où elle est utilisée. Deux rouleaux perpendiculaires sont en contact avec la boule et permettent de capter les déplacements de la souris sur son support. Un troisième rouleau, relié à un ressort, permet de stabiliser la boule en faisant pression sur celle-ci. Les rouleaux sont fixés sur un axe au bout duquel se trouve un disque perforé laissant passer la lumière d’une diode électroluminescente ou au contraire la bloquant. En face de cette diode se trouve un capteur qui indique à un calculateur dans quel sens tourne la boule.
Ainsi, en analysant le sens de rotation de la boule, l’ordinateur peut savoir dans quelle direction déplacer le pointeur de la souris à l’écran.

Cependant, le principal inconvénient de la souris mécanique est le dépôt de poussière qui peut s’accumuler sur les rouleaux, ce qui change de façon aléatoire le transfert du mouvement de la boule. Pour cette raison, la plaque perforée qui soutient la balle sous la souris est amovible, permettant à l’utilisateur de nettoyer les rouleaux. Un chiffon imbibé d’eau savonneuse suffit pour la boule; et des coton-tiges disponibles dans le commerce sont habituellement suffisant pour les rouleaux.

Cette technologie est de nos jours obsolète : les souris optiques sont plus légères, fiables, et abordables.